Alexaest une princesse timide, qui aime se rĂ©fugier dans la lecture. Un jour, sa grand-mĂšre lui offre un livre qui lui fait dĂ©couvrir une porte secrĂšte. Un monde peuplĂ© de sirĂšnes, de fĂ©es et de licornes l'attend de l'autre cĂŽtĂ© de la porte. Mais une mĂ©chante princesse leur vole toute leur magie. Alexa rĂ©ussira-t-elle Ă vaincre sa timiditĂ© pour aider les habitants Ă lâaffronter ?
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TéléchargerBarbie et la porte secrÚte Gratuitement, Qualité : DVDRIP, FRENCH, genre : Animation, Date de sortie : 2014, Barbie joue le rÎle d'une jeune princesse timide à la découverte d'une porte secrÚte q.
TeenBeach 2. TĂ©lĂ©film ComĂ©die sentimentale, Ătats-Unis d'AmĂ©rique, 2015, 1h46. Dispo. plus de 3 mois. Des mois aprĂšs le retour de leur aventure dans un film des annĂ©es 60, Mack et Brady reçoivent une visite de leurs homologues. Mais la vraie vie et le
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Barbieet Chelsea : L'Anniversaire perdu (Barbie & Chelsea: The Lost Birthday) est le 38 e long-mĂ©trage d'animation qui met en scĂšne le personnage de Barbie et sa petite sĆur Chelsea pour la premiĂšre fois, il est le troisiĂšme film de la sĂ©rie Dreamhouse Adventures.Le film est sorti le 16 avril 2021 sur Netflix [1] aux Ătats-Unis et a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Cassi Simonds.
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Accueil Boutique Nos hĂ©ros BARBIE BARBIE Créée en 1959 par Mattel, la poupĂ©e Barbie a traversĂ© les Ă©poques en s'adaptant aux besoins de jeux des enfants. DĂ©couvrez de nouveaux mĂ©tiers, de nouvelles tenues et de nouveaux accessoires car avec Barbie "tu peux ĂȘtre ce que tu veux" ! DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin ExclusivitĂ© DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin Meilleures ventes DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin DisponibleWebDisponibleEn magasin Retrait Magasin La poupĂ©e Barbie est la poupĂ©e mannequin la plus apprĂ©ciĂ©e des jeunes filles. Créée en 1959 par Mattel, la poupĂ©e Barbie a traversĂ© les Ă©poques en s'adaptant aux besoins de jeux des enfants. En effet, de nouveaux mĂ©tiers, de nouvelles tenues et de nouveaux accessoires sont proposĂ©s rĂ©guliĂšrement. Depuis l'annĂ©e de sa crĂ©ation, la poupĂ©e Barbie a conquis le cĆur de millions d'enfants Ă travers le monde de la poupĂ©e BarbieRuth Handler a fondĂ© la sociĂ©tĂ© Mattel et a inventĂ© la poupĂ©e Barbie d'une taille de 29 cm. Elle a choisi le nom de Barbie par rapport au prĂ©nom de sa propre fille Barbara. Depuis le dĂ©but, le compagnon de Barbie s'appelle Ken. PoupĂ©e Ă©galement imaginĂ©e par Mattel, le nom de Ken vient du prĂ©nom du fils de Ruth Handler Kenneth. L'Ă©volution des poupĂ©es Barbie. Au fil des annĂ©es, de nouvelles poupĂ©es ont vu le jour. C'est le cas de la poupĂ©e Barbie Chelsea dont la taille est plus petite. Les poupĂ©es Stacie et Daisy sont d'autres produits de l'univers Barbie. L'Ăąge de la poupĂ©e s'adapte, ainsi que sa taille, afin de fournir davantage de possibilitĂ©s de jeux aux enfants. La poupĂ©e Barbie Ă©tait blonde lors de sa crĂ©ation. Depuis, Barbie a connu diffĂ©rentes coupes et couleurs de cheveux. A cĂŽtĂ© de ces changements de taille et de coiffure, Mattel a aussi diversifiĂ© son offre avec des poupĂ©es ayant des couleurs de peau diffĂ©rentes c'est la poupĂ©e brune. Ken n'est pas en manque de modernisation puisqu'une collection complĂšte de vĂȘtements a Ă©tĂ© spĂ©cialement dĂ©signĂ©e pour lui. Un jouet toujours Ă la mode. Les poupĂ©es Barbie sont le reflet de la sociĂ©tĂ© et suivent l'Ă©volution des femmes et des hommes. Les enfants s'identifient aux jouets pour inventer des histoires, mais aussi pour retranscrire des situations vĂ©cues. Chaque enfant trouve dans l'univers Barbie un jouet qui lui convient et qui lui permet de se divertir Barbie astronaute, Barbie infirmiĂšre, mais aussi Barbie fĂ©e ou Barbie fashionistas. Des millions de poupĂ©es ont Ă©tĂ© vendues en France et dans le monde entier. Les univers de BarbieIls sont trĂšs nombreux et sont indispensables pour permettre les jeux des enfants. Les univers de la poupĂ©e Barbie, de Chelsea ou encore de Ken stimulent l'imagination des enfants. Nous vous proposons un tour d'horizon des principaux univers de la licence Barbie Les diffĂ©rents mĂ©tiers et leurs accessoires. Nous l'avons vu, il existe des poupĂ©es pour chaque mĂ©tier. Pour que les enfants soient vĂ©ritablement plongĂ©s dans l'imaginaire, les poupĂ©es sont proposĂ©es avec des accessoires. Ainsi, on trouvera Barbie professeur de musique avec son Ă©lĂšve et ses instruments, Barbie apicultrice blonde avec sa ruche, Barbie pĂątissiĂšre avec son four ou encore le vĂ©hicule mĂ©dical Barbie avec plus de quinze accessoires qui complĂštent le jeu. La maison de Barbie. Les petites filles aiment reproduire les scĂšnes de la vie courante. La maison de Barbie leur permet cela. Il s'agit d'une vĂ©ritable maison Ă emporter avec cuisine, chambre et salle de bain. Dans le mĂȘme thĂšme, il existe le camping-car transformable avec piscine, la maison de rĂȘve avec huit piĂšces de vie, etc. Les activitĂ©s des poupĂ©es Barbie. Tout comme dans la vie rĂ©elle, les poupĂ©es Barbie ont des passions. L'enfant pourra recevoir en cadeau la Barbie de son activitĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e. On retrouve Barbie qui fait du cheval, Barbie fashionistas qui change de robe, Barbie qui voyage, Barbie Toy Story 4, mais aussi Ken surfeur, Ken fashionistas, sans oublier les animaux de Barbie et de Ken. La liste des possibilitĂ©s de jeux est infinie grĂące Ă des offres variĂ©es et originales. Les filles et les garçons dĂ©veloppent leur crĂ©ativitĂ© avec des accessoires Barbie tenues et les accessoires de BarbieBlonde, brune, de grande taille ou plus petite, la poupĂ©e Barbie se pare Ă©galement de la plus belle robe. Une ligne de vĂȘtements a Ă©tĂ© créée pour habiller les poupĂ©es. Les jeunes filles peuvent vĂȘtir leurs poupĂ©es prĂ©fĂ©rĂ©es en fonction de leurs jeux. Le prix des poupĂ©es est tout Ă fait accessible et permet de faire des cadeaux merveilleux Ă l'occasion de NoĂ«l ou d'un anniversaire. Disponibles en livraison en France, les jouets Barbie sont Ă©galement prĂ©sentĂ©s dans vos magasins JouĂ©Club. Il faudra alors choisir entre la poupĂ©e blonde ou brune, la poupĂ©e ronde, petite ou grande. Chaque poupĂ©e porte un vĂȘtement dont la taille est ajustĂ©e. Ce sont des robes modernes pour les Barbie fashionistas ou des tenues adaptĂ©es pour la poupĂ©e sirĂšne ou la poupĂ©e mariĂ©e. Certains coffrets Barbie proposent une robe exceptionnelle et des accessoires magiques La poupĂ©e Barbie fĂ©e papillon blonde porte une robe colorĂ©e ainsi que des ailes de papillon clipsables. Cette poupĂ©e fera le bonheur des petites filles en pressant un bouton, les ailes s'actionnent, permettant Ă la poupĂ©e de voler. La robe de la poupĂ©e blonde princesse Dreamtopia est féérique des couleurs harmonieuses se mĂȘlent Ă des effets de satin. La poupĂ©e Barbie couleurs et lumiĂšres est une sirĂšne dont la nageoire s'illumine rĂ©ellement sous l'eau. Barbie est un jouet indĂ©modable. Les poupĂ©es ont traversĂ© les annĂ©es et se sont parĂ©es d'accessoires pour ressembler aux femmes et aux filles du monde entier. La collection Barbie invite au jeu, Ă la dĂ©couverte et stimule l'imagination. La poupĂ©e Barbie dispose de tous les ingrĂ©dients pour faire rĂȘver les jeunes filles et leur faire vivre des aventures merveilleuses. Masquer le contenu Afficher le contenu Retrait en magasin Gratuit Un choix de plus de 300 magasins
L'Organisation de l'armĂ©e secrĂšte, ou Organisation armĂ©e secrĂšte, surtout connue par le sigle OAS, est une organisation politico-militaire clandestine française proche de l'extrĂȘme droite créée le 11 fĂ©vrier 1961 pour la dĂ©fense de la prĂ©sence française en AlgĂ©rie par tous les moyens, y compris le terrorisme Ă grande Ă©chelle. Un an aprĂšs l'Ă©chec de la semaine des barricades, alors que le gouvernement français souhaite manifestement se dĂ©sengager en AlgĂ©rie, elle est créée Ă Madrid, lors d'une rencontre entre deux activistes importants, Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, ralliant par la suite des militaires de haut rang, notamment le gĂ©nĂ©ral Raoul Salan. Le sigle OAS » fait volontairement rĂ©fĂ©rence Ă lâArmĂ©e secrĂšte AS de la RĂ©sistance. Il apparaĂźt sur les murs d'Alger le 16 mars 1961, et se rĂ©pand ensuite en AlgĂ©rie et en mĂ©tropole, liĂ© Ă divers slogans L'AlgĂ©rie est française et le restera », OAS vaincra », l'OAS frappe oĂč elle veut et quand elle veut », etc. Sur le plan pratique, il ne s'agit pas d'une organisation centralisĂ©e unifiĂ©e ; d'une façon trĂšs gĂ©nĂ©rale, elle est divisĂ©e en trois branches plus ou moins indĂ©pendantes, parfois rivales l' OAS Madrid », l' OAS Alger » et l' OAS MĂ©tro ». CrĂ©ation L'histoire de l'OAS se prĂ©sente comme la manifestation la plus radicale d'une partie de l'armĂ©e et de civils de la volontĂ© de conserver l'AlgĂ©rie française, oĂč vivaient un million d'habitants ayant le statut de citoyens français, et huit millions d'AlgĂ©riens ayant un statut juridique diffĂ©rent. L'AlgĂ©rie ayant alors le statut de dĂ©partement français, l'OAS voulait s'opposer par tous les moyens Ă la politique d'autodĂ©termination mise en place par Charles de Gaulle Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1959. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle est arrivĂ© au pouvoir en 1958, Ă la suite du coup d'Ătat du 13 mai 1958, et ses premiĂšres dĂ©clarations Je vous ai compris » le 4 juin 1958 Ă Alger et Vive l'AlgĂ©rie française » le 6 juin Ă Mostaganem semblent porter les valeurs de l'AlgĂ©rie française. NĂ©anmoins, il ne manque pas d'annoncer Ă plusieurs occasions Ă Alger, Oran, Constantine, BĂŽne qu'il n'y a en AlgĂ©rie que des Français Ă part entiĂšre avec les mĂȘmes droits et les mĂȘmes devoirs », signifiant de fait que le systĂšme colonial tel qu'il existait en AlgĂ©rie ne pouvait plus ĂȘtre maintenu en l'Ă©tat, et, aprĂšs Mostaganem, il ne prononcera plus les mots d' AlgĂ©rie française ». La mise en place du plan de Constantine Ă©conomique en octobre 1958 et du plan Challe militaire en fĂ©vrier 1959 indique la volontĂ© du gouvernement de conserver une AlgĂ©rie oĂč la France joue un rĂŽle actif et rassure provisoirement les Français d'AlgĂ©rie. Ă plusieurs occasions au cours de l'annĂ©e 1959, de Gaulle souligne le caractĂšre propre de l'AlgĂ©rie et que son avenir dĂ©pendra du vote de ses habitants mais la plupart de ces dĂ©clarations ne suscitent guĂšre de rĂ©actions. C'est le discours de De Gaulle du 16 septembre 1959 proposant l'autodĂ©termination sur l'avenir de l'AlgĂ©rie qui suscite la surprise dans tous les milieux, et la stupĂ©faction dans la population europĂ©enne d'AlgĂ©rie. Ce discours ouvre trois possibilitĂ©s la francisation un seul pays rĂ©unissant la France et l'AlgĂ©rie et dont tous les citoyens ont les mĂȘmes droits, l'autonomie une fĂ©dĂ©ration entre la France et l'AlgĂ©rie, la sĂ©cession conduisant Ă l'indĂ©pendance. Pour la premiĂšre fois, il ouvre la possibilitĂ© de l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie. Le 15 octobre 1959, l'AssemblĂ©e nationale valide la politique d'autodĂ©termination par 441 pour et 23 contre. Mais pour ceux qui refusent cette politique, regroupant certains membres de la classe politique Jacques Soustelle, Georges Bidault, ainsi qu'une partie de l'armĂ©e et des Français d'AlgĂ©rie, c'est une trahison. Le premier fait marquant de la rĂ©volte de la population française d'AlgĂ©rie contre ce discours est la semaine des barricades du 24 janvier au 1er fĂ©vrier 1960, mais l'armĂ©e ne bascule pas du cĂŽtĂ© des insurgĂ©s. Le 8 janvier 1961, le rĂ©fĂ©rendum sur l'autodĂ©termination en AlgĂ©rie est approuvĂ© par 75 % des votants8. Pour les partisans de l'AlgĂ©rie française, ce rĂ©fĂ©rendum annonce l'abandon de celle-ci. En fĂ©vrier 1961, un groupe, exilĂ© Ă Madrid Ă la fin de l'annĂ©e 1960 pour Ă©chapper au procĂšs de la semaine des barricades, se forme autour du gĂ©nĂ©ral Salan, de Pierre Lagaillarde et de Jean-Jacques Susini et crĂ©e l'OAS. Le 22 avril 1961, se dĂ©roule le putsch des gĂ©nĂ©raux Ă Alger, suivi par environ deux cents officiers. NĂ©anmoins, la plupart des officiers supĂ©rieurs adopte une attitude attentiste et la majoritĂ© de l'armĂ©e reste loyale au pouvoir mĂ©tropolitain, entraĂźnant l'Ă©chec du putsch en quelques jours. Ă la suite de cet Ă©chec, une bonne partie des insurgĂ©s ainsi que de nombreux civils dĂ©sertent et rejoignent la lutte clandestine dans les rangs de l'OAS, La cassure est totale avec de Gaulle et il s'ensuit une vĂ©ritable guerre entre les membres de l'OAS et l'Ătat. De Gaulle utilisera contre l'OAS aussi bien la police que des groupes illĂ©gaux les barbouzes, mais laissera l'armĂ©e en retrait car elle compte dans ses rangs de nombreux sympathisants Ă la cause AlgĂ©rie française » qui sont tentĂ©s de rejoindre l'Organisation. Elle ne sera utilisĂ©e contre l'OAS qu'aprĂšs la signature des accords d'Ăvian, au moment du siĂšge de Bab El Oued, de l'Ă©pisode de la fusillade de la rue d'Isly et du maquis de l'Ouarsenis. Les attentats de l'OAS viseront des personnalitĂ©s politiques et administratives du gouvernement lĂ©gal français, des intellectuels ou des organes de presse favorables Ă une nĂ©gociation avec le FLN, en AlgĂ©rie comme en mĂ©tropole, ainsi que la population musulmane, soupçonnĂ©e de soutenir le FLN. Ses commandos prendront Ă©galement pour cible les policiers, les enseignants, les fonctionnaires de l'administration fiscale, les commerçants musulmans. Les membres de l'OAS sont eux-mĂȘmes pourchassĂ©s sans rĂ©pit par les forces gaullistes. L'OAS sera largement soutenue par la population française d'AlgĂ©rie, mais ses nombreux attentats aveugles la feront rejeter par l'opinion publique mĂ©tropolitaine. RĂ©pression DĂšs le printemps 1961, le commissaire Grassien, sous-directeur de la Police judiciaire PJ, arrive en AlgĂ©rie Ă la tĂȘte de quinze officiers. Mais les rĂ©sultats sont limitĂ©s, et le groupe regagne la mĂ©tropole le 9 novembre 1961. Quelques semaines plus tard, le directeur de la PJ, Michel Hacq, les relaie, avec pas moins de deux cents inspecteurs, qui forment la Mission C ». Ces policiers sont renforcĂ©s par un peloton de quinze gendarmes, dirigĂ© par le capitaine Lacoste, et qui avait dĂ©jĂ combattu le Front de libĂ©ration nationale FLN. Ce sont ces gendarmes qui arrĂȘtent le gĂ©nĂ©ral Raoul Salan, le 20 avril 1962, grĂące aux renseignements fournis par la Police judiciaire parisienne. De son cĂŽtĂ©, le gĂ©nĂ©ral Charles Feuvrier, chef de la SĂ©curitĂ© militaire SM, fonde une structure spĂ©cifiquement chargĂ©e de la lutte anti-OAS en AlgĂ©rie, la Division des missions et recherches. La SĂ©curitĂ© militaire Ă©tait jugĂ©e peu sĂ»re voire favorable aux idĂ©es OAS. Ces forces officielles sont aidĂ©es par des agents de police parallĂšle, les cĂ©lĂšbres barbouzes » dont le rĂŽle secret et mĂ©connu pourrait avoir Ă©tĂ© d'attirer l'attention de l'OAS afin que la Mission C » puisse travailler sereinement et en profondeur, ainsi appelĂ©s en raison des postiches quâils Ă©taient censĂ©s porter le terme sâest ensuite appliquĂ© Ă tous les agents secrets, rĂ©guliers ou non. Sans mandat officiel, les barbouzes sont recrutĂ©s dans divers milieux des champions dâarts martiaux Jim Alcheik, Raymond Buy TrĂ©...etc, des Vietnamiens ayant choisi la France pendant la guerre dâIndochine, des marginaux, et des truands, comme Jean AugĂ© et le proxĂ©nĂšte Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française et par intermittence, des musulmans sous la houlette du cheikh Zeknini et de ses fils. Ce recrutement, ainsi que l'acheminement vers l'AlgĂ©rie, sont assurĂ©s par deux ardents partisans du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, Lucien Bitterlin, chef du Mouvement pour la communautĂ©, et par Pierre Lemarchand. Les barbouzes sont chargĂ©s de faire du contre-terrorisme, câest-Ă -dire des plasticages Ă la place de la SĂ©curitĂ© militaire, qui ne pouvait elle-mĂȘme commettre des attentats, de rĂ©aliser des interrogatoires, en collaboration Ă©troite avec les forces de gendarmerie du colonel Debrosse au cours desquels la torture est utilisĂ©e, selon les membres de l'OAS qui les ont subis, Mme GeneviĂšve Salasc, capitaine NoĂ«lle Lucchetti, Mme BonadĂ©, Jean Hourdeaux, Charles Daudet, Albert Garcin, Rodenas, Ziano, etc.. La branche de la mission C » chargĂ©e du renseignement, le CRC Centre de recherches et de coordination, parvient trĂšs rapidement Ă Ă©tablir des listes de personnes susceptibles d'appartenir Ă l'OAS, et manipulant adroitement les barbouzes, remet dĂšs janvier 1962 Ă Lucien Bitterlin, qui la fait transmettre au FLN par l'intermĂ©diaire de SmaĂŻl Madani, une premiĂšre liste de membres de l'OAS noms et pseudonymes, Ăąges et adresses. Avec les accords d'Ăvian, le rapprochement s'opĂšre directement entre mission C » et FLN Ă Alger et Ă Oran, et quelques jours plus tard, une seconde liste de membres de l'OAS est remise Ă Si Azzedine, chef de la Zone autonome d'Alger. AprĂšs avoir dĂ©mantelĂ© en quelques mois l'OAS par l'arrestation de ses chefs, la mission C » pense ainsi transmettre la basse besogne au FLN. Mais d'aprĂšs l'historien Jean-Jacques Jordi rapidement on s'est rendu compte que le FLN ne s'attaquait pas aux noms des listes des membres de l'OAS mais se servait de ces listes pour couvrir ses exactions ». Les barbouzes ont Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©s par l'OAS, par des attaques rĂ©currentes, notamment celle du nouvel an 1962 oĂč deux des villas PC furent attaquĂ©es par plusieurs deltas Ă©quipĂ©s de lance-roquettes et surtout par l'explosion d'une machine Ă ronĂ©otype qui dĂ©cimera la premiĂšre Ă©quipe de barbouzes fin janvier 1962, livrĂ©e pourtant sous le sceau du secret mais piĂ©gĂ©e lors de son transit en douane. Puis lorsqu'une seconde Ă©quipe de barbouzes moins expĂ©rimentĂ©e est arrivĂ©e, par les attaques contre l'hĂŽtel Rajah oĂč elle se trouve et sa destruction. Le ministre de l'IntĂ©rieur Roger Frey jette alors l'Ă©ponge pour l'AlgĂ©rie et fait rapatrier les quelques survivants le 8 mai 1962. Cependant, l'activitĂ© de barbouzes et les dĂ©placements frĂ©quents de Pierre Lemarchand entre l'AlgĂ©rie et la mĂ©tropole, sous une fausse identitĂ©, sont encore relevĂ©s fin mai. Le Service d'action civique SAC a participĂ© ensuite Ă la rĂ©pression de l'OAS, mais de maniĂšre assez marginale18. En revanche, nombre de ces agents de police parallĂšle ont rejoint le SAC aprĂšs 1962, notamment AugĂ© qui devient chef du SAC pour Lyon et sa rĂ©gion, ou Georges Boucheseiche. En mĂ©tropole, la lutte contre lâorganisation armĂ©e devient efficace en dĂ©cembre 1961, avec la formation du Bureau de Liaison. Ce Bureau de Liaison regroupe tous les agents des forces de lâordre chargĂ©s dâenquĂȘter sur lâOAS et dâarrĂȘter ses membres PJ, DST, RG, Gendarmerie nationale, SĂ©curitĂ© militaire de mĂ©tropole. Les chefs du Bureau de Liaison se rĂ©unissent tous les soirs et travaillent en contact direct avec le ministre de lâIntĂ©rieur Roger Frey, le conseiller de celui-ci chargĂ© la lutte anti-OAS, Alexandre Sanguinetti, et le conseiller spĂ©cial de Michel DebrĂ© chargĂ© de coordonner lâaction des services secrets, Constantin Melnik. En avril 1962, le cĂ©lĂšbre Ă©ditorialiste Jean Grandmougin est licenciĂ© de Radio Luxembourg. En 1962, un groupe de membres de l'OAS s'Ă©tait rĂ©fugiĂ© Ă Profondeville Belgique. Tous Ă©taient partis moins d'une heure avant l'intervention de la Gendarmerie belge. De nombreuses armes avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©es dans l'immeuble de la rue Antoine GĂ©menne. Raoul Salan - Pierre Lagaillarde Chronologie des Ă©vĂ©nements De la crĂ©ation de l'OAS au putsch des gĂ©nĂ©raux 25 janvier 1961 assassinat de Pierre Popie, avocat Ă Alger, commanditĂ© par AndrĂ© Canal, futur membre de l'OAS. 11 fĂ©vrier 1961 crĂ©ation de l'OAS. 15 fĂ©vrier 1961 tentative de crĂ©ation d'un maquis AlgĂ©rie française prĂšs de Mostaganem par le capitaine comte AndrĂ© Brousse de Montpeyroux, et par le capitaine Jean SouĂštre. Neuf membres dont les deux chefs sont capturĂ©s par les gendarmes mobiles le 23 fĂ©vrier 1961. 31 mars 1961 assassinat par l'OAS de Camille Blanc, maire d'Ăvian, qui avait acceptĂ© que sa ville reçoive des dĂ©lĂ©guĂ©s FLN en nĂ©gociation avec le gouvernement français. 22 avril 1961 putsch des gĂ©nĂ©raux Ă Alger. L'OAS et les civils sont Ă©cartĂ©s par les gĂ©nĂ©raux. Le Mouvement France RĂ©surrection est Ă la tĂȘte de l'organisation. Il agit en contact permanent avec les officiers des Commandos de l'Air qui s'assurent des points stratĂ©giques Ă Alger, arrĂȘtant les tenants du Gouvernement. Le 1er REP sous les ordres du Commandant HĂ©lie de Saint Marc assure la sĂ©curitĂ© du Gouvernement gĂ©nĂ©ral oĂč se trouvent les putschistes et quadrille la ville. Mais ni l'Oranie ni le Constantinois ne rejoignent le mouvement. 23 avril 1961 arrivĂ©e Ă Alger du gĂ©nĂ©ral Raoul Salan en provenance de Madrid lequel se joint aux gĂ©nĂ©raux Maurice Challe, AndrĂ© Zeller et Edmond Jouhaud. 26 avril 1961 Ă©chec du putsch. 28 avril 1961 en une semaine 200 officiers et 400 civils sont arrĂȘtĂ©s par le pouvoir gaulliste en France, trois rĂ©giments sont dissous. Mise en place du Haut Tribunal Militaire. Du putsch aux accords d'Ăvian C'est entre la mi-mai et la fin aoĂ»t 1961 que l'OAS d'Alger se structure, principalement sous la directive du colonel Godard pour les militaires, et Jean-Jacques Susini pour les civils. Ă Oran, l'OAS est chapeautĂ© par le gĂ©nĂ©ral Jouhaud. Le gĂ©nĂ©ral Salan accepte de prendre la tĂȘte de l'organisation dĂ©but septembre, Ă laquelle se rallie l'OAS de Madrid fin novembre. En mĂ©tropole, se fonde en juin 1961, un rĂ©seau fondĂ© par le capitaine Sergent, liĂ© Ă l'OAS d'Alger, mais Ă©galement d'autres groupes indĂ©pendants, l'un fondĂ© par Jeune Nation, l'autre par le Maquis RĂ©surrection Patrie de Marcel Bouyer. AndrĂ© Canal arrive Ă©galement en mĂ©tropole Ă la mi-dĂ©cembre 1961 et mĂšne ses propres actions indĂ©pendamment de celles de Pierre Sergent. De septembre Ă dĂ©cembre 1961, l'OAS est en phase de montĂ©e en puissance. Mais l'Ătat français est soutenu par l'opinion publique mĂ©tropolitaine et la majoritĂ© des musulmans algĂ©riens, l'armĂ©e reste lĂ©gitimiste et l'OAS ne parvient pas Ă obtenir de nouveaux ralliements. Ă partir de janvier 1962, elle se radicalise et se lance dans une insurrection armĂ©e. 11 mai 1961 attentat du FLN Ă la grenade dans un cafĂ© 1 mort, 18 blessĂ©s. 19 mai 1961 attentat du FLN Ă la grenade au boulodrome 1 enfant de 10 ans tuĂ©, 11 blessĂ©s. 22 mai 1961 dix attentats du FLN font 5 morts et 12 blessĂ©s, attaque d'un convoi Ă Miliana, 7 morts et 5 blessĂ©s, Ă Sidi AĂŻch, 8 soldats tuĂ©s. 23 mai 1961 embuscade du FLN, 11 soldats tuĂ©s, 10 blessĂ©s. 31 mai 1961 assassinat par l'OAS du commissaire Roger Gavoury, chargĂ© de la lutte anti OAS. 18 juin 1961 Blacy, entre Vitry-le-François Marne et Loisy-sur-Marne dĂ©raillement dans une courbe du Strasbourg â Paris, 27 morts et 170 blessĂ©s. La cause de l'accident serait Ă©ventuellement un attentat au plastic de l'OAS, mais, neuf mois aprĂšs les faits, le gouvernement refuse de l'attribuer Ă cette organisation. La Cour de Cassation, Chambre civile, du 10 juillet 1996, prĂ©cise "dĂ©raillement d'un train sur la cause duquel n'existe aucune certitude" et parle de catastrophe et non d'attentat. C'est l'attentat le plus meurtrier en France depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux Ă©vĂ©nements de novembre 2015 Ă Paris. aoĂ»t 1961 Installation Ă Oran, du chef de lâOAS de lâOranie, le gĂ©nĂ©ral Edmond Jouhaud. 5 aoĂ»t 1961 premiĂšre Ă©mission radiophonique pirate de l'OAS. Ă©tĂ© 1961 l'OAS interdit aux Français d'AlgĂ©rie de partir en vacances. Une trentaine de plasticages punitifs frappe les rĂ©calcitrants. 7 septembre 1961 arrestation de Maurice Gingembre, intermĂ©diaire entre les trois branches de l'OAS. 8 septembre 1961 attentat de Pont-sur-Seine visant Ă faire sauter la DS du gĂ©nĂ©ral De Gaulle. 11 septembre 1961 Ă la suite d'un attentat FLN dans le quartier juif d'Oran, affrontements entre communautĂ©s juive et musulmane. 21 septembre 1961 assassinat par l'OAS du commissaire Goldenberg, successeur de Roger Gavoury. 23 septembre 1961 attentat Ă la bombe de l'OAS contre les locaux de TĂ©moignage chrĂ©tien, Ă Paris. JournĂ©e des casseroles Ă Alger. 25 septembre 1961 Ă©vasion du colonel Vaudrey et du capitaine De Saint RĂ©my de l'hĂŽpital BĂ©gin. 6 octobre 1961 arrestation par les autoritĂ©s espagnoles d'une quinzaine de membres du groupe OAS de Madrid dont Pierre Lagaillarde, Joseph Ortiz, Charles Lacheroy et Antoine Argoud. 11 octobre 1961 arrestation d'Albert Dovecar. 17 octobre 1961 manifestation organisĂ©e par le FLN Ă Paris, violemment rĂ©primĂ©e. 24 octobre 1961 arrestation Ă Nice de Claude Piegts. 31 octobre 1961 assassinat du commissaire Pellisier par l'OAS. octobre 1961 Yves le Tac, prĂ©sident du MPC chargĂ© de la lutte anti OAS, est griĂšvement blessĂ© par balle, il est Ă©vacuĂ© sur Paris. Une nouvelle tentative de l'OAS pour le tuer aura lieu le 18 fĂ©vrier 1962 au Val-de-GrĂące, causant la mort d'un gendarme. 9 novembre 1961 un amendement dĂ©posĂ© Ă l'AssemblĂ©e Nationale par le dĂ©putĂ© Jean Valentin vise Ă reproduire les unitĂ©s territoriales dissoutes Ă la suite de la semaine des barricades et est mis en discussion. QualifiĂ© d'amendement OAS par ses opposants, il est rejetĂ© par la majoritĂ© de l'AssemblĂ©e. 10 novembre 1961 assassinat de l'inspecteur RenĂ© Joubert par l'OAS. 16 novembre 1961 un meeting organisĂ© Ă la MutualitĂ© par le ComitĂ© de Vincennes créé par Jacques Soustelle et Georges Bidault rassemble Ă Paris plusieurs milliers de personnes qui acclament le gĂ©nĂ©ral Salan. Le ComitĂ© est dissous la semaine suivante. 20 novembre 1961 assassinat par l'OAS de William LĂ©vy, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la SFIO Ă Alger. DĂ©cembre 1961 fondation dans le Constantinois Ă proximitĂ© de Guelma, du maquis Bonaparte, par Roger Holeindre, intĂ©grant entre autres une douzaine d'Ă©vadĂ©s OAS des prisons françaises en AlgĂ©rie et l'ex capitaine AndrĂ© Troise. Ce maquis sera arrĂȘtĂ© par l'armĂ©e française le 6 fĂ©vrier 1962. CrĂ©ation dans l'AlgĂ©rois du commando Albert qui comptera jusqu'Ă 42 membres par l'adjudant de la lĂ©gion Giorgio Adamo Muzzati, et dont le commandant Paul Bazin prendra la tĂȘte fin mars 1962. Il sera dĂ©truit le 10 avril 1962 par l'ALN, une quinzaine de membres seront massacrĂ©s. Seul un corps sera identifiable, celui du commandant Bazin. Il y aura 14 rescapĂ©s qui ont rĂ©ussi Ă s'Ă©chapper pendant la bataille. 12 dĂ©cembre 1961 mitraillage de la Mercedes des barbouzes, quartier la Redoute, blessant Lucien Bitterlin et l'un de ses adjoints. 14 dĂ©cembre 1961 attentat contre le navire de la marine "la LaĂŻta" chargĂ© de contrer les Ă©missions pirates de l'OAS. DĂ©sertion du lieutenant Bernard Ă Lille, emportant avec lui plusieurs armes. 16 dĂ©cembre 1961 assassinat par l'OAS Ă Oran du lieutenant-colonel Rançon, chef de la sĂ©curitĂ© militaire, chargĂ© de la lutte anti OAS au sein des officiers de l'armĂ©e. 19 dĂ©cembre 1961 ; journĂ©e unitaire de la gauche syndicale et politique, contre l'OAS et pour la paix en AlgĂ©rie. 22 dĂ©cembre 1961 attentat par les barbouzes contre le restaurant "Le Grand Rocher", frĂ©quentĂ© par l'OAS 12 morts. 31 dĂ©cembre 1961 attaque de la villa occupĂ©e par les barbouzes, rue Faidherbe 14 barbouzes tuĂ©s et 2 blessĂ©s. Alger, 1er janvier 1962 Explosion d'une bombe de l'OAS dans le quartier Bab-el-Oued 1er janvier 1962 Michel Massenet, adjoint de Degueldre, est tuĂ© Ă mains nues par un barbouze vietnamien. 3 janvier 1962 assassinat Ă Alençon d'Alfred Locussol, fonctionnaire rĂ©putĂ© pro-FLN, par un commando OAS venu d'AlgĂ©rie. 4 janvier 1962 attaque Ă Paris par l'OAS du siĂšge du Parti communiste. 12 janvier 1962 Michel LiĂ©vin des commandos Delta est capturĂ© par les barbouzes. 13 janvier 1962 assassinat Ă Oran de quatre militants du FLN condamnĂ©s Ă mort, Lahouari Guerrab, Mohamed Freh, Sabri et Si Othmane ; par un commando de l'OAS de six hommes, avec la complicitĂ© des gardiens de la prison civile dâOran. Les corps seront trouvĂ©s quelques heures plus tard dans la forĂȘt de Canastel. 17 janvier 1962 nuit bleue Ă Paris. L'OAS fait sauter une vingtaine de bombes. L'une d'elles vise l'immeuble du vice-prĂ©sident du SĂ©nat Geoffroy de Montalembert. Une quinzaine d'attentats seront Ă©galement commis une semaine plus tard. 19-20 janvier 1962 sur ordre de Jean-Jacques Susini, Michel Leroy, responsable de Jeune Nation et RenĂ© Villard, chef de France RĂ©surrection, sont assassinĂ©s par Roger Degueldre et Philippe Le Pivain. Proche du Colonel RĂ©my, par le biais du Marquis de Montpeyrous et du Comte de CharbonniĂšre, et de certains rĂ©seaux de la RĂ©sistance, RenĂ© Villard Ă©tait en liaison avec Jacques Chaban-Delmas et Alain Peyrefitte. Leroy et Villard voulaient nĂ©gocier avec le gouvernement une solution permettant aux Pieds-Noirs de rester en AlgĂ©rie et de conserver des liens avec la France, basĂ©e sur un possible partage du territoire. Un troisiĂšme comparse, Jean Sarradet, est Ă©pargnĂ© par l'OAS. 23 janvier 1962 enlĂšvement par les barbouzes de JosĂ© Salord et Albert Coronal soupçonnĂ©s d'appartenir Ă l'OAS. 27 janvier 1962 enlĂšvement par les barbouzes de Henri Vinant Histoire secrĂšte de l'OAS, Grasset, 2002, page ?. 29 janvier 1962 piĂ©geage par 92 kg de plastic et explosion du colis contenant la machine d'imprimerie Ă la villa d'El Biar occupĂ©e par les barbouzes. 19 barbouzes sont tuĂ©s et 3 prisonniers OAS sont libĂ©rĂ©s, Vinant, Tislenkoff technicien radio des Ă©missions pirates de l'OAS et Gosselin. 31 janvier 1962 arrestation de Marcel Bouyer et Philippe Castille. 6 fĂ©vrier 1962 arrestation des membres du maquis Bonaparte par l'armĂ©e française. 7 fĂ©vrier 1962 plusieurs attentats Ă la bombe par l'OAS sont menĂ©s en rĂ©gion parisienne. Celui visant l'appartement d'AndrĂ© Malraux Ă Boulogne-Billancourt blesse griĂšvement une fillette, nommĂ©e Delphine Renard ĂągĂ©e de quatre ans, ce qui choque profondĂ©ment l'opinion publique. Le lendemain, une manifestation visant Ă dĂ©noncer les actions de l'OAS dĂ©bouche sur le drame de la station de mĂ©tro Charonne. 7 fĂ©vrier 1962 le capitaine Philippe Le Pivain, chef de l'OAS du secteur de Maison CarrĂ©e, banlieue d'Alger, est abattu Ă un barrage par les gendarmes mobiles. Ă la suite de sa mort, le gĂ©nĂ©ral Salan autorise le 23 fĂ©vrier l'ouverture automatique du feu contre les gendarmes mobiles et les CRS. 12 et 18 fĂ©vrier 1962 attaque de l'hĂŽtel Radjah oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s environ 25 barbouzes par les commandos Delta. Les barbouzes sont dĂ©cimĂ©s. 4 deltas tuĂ©s. 16 fĂ©vrier 1962 4 barbouzes tuĂ©s dans leur voiture. 18 fĂ©vrier 1962 mitraillage d'un camp du FLN au Maroc par 2 chasseurs T6 "empruntĂ©s" Ă l'ArmĂ©e de l'air. 19 fĂ©vrier 1962 nomination du gĂ©nĂ©ral Katz Ă Oran. Il mĂšnera une campagne vigoureuse contre l'OAS et sera surnommĂ© Gauleiter Katz par cette derniĂšre. 22 fĂ©vrier 1962 attentat du FLN Ă Alger, 23 morts. 24 fĂ©vrier 1962 20 morts dans une ratonnade Ă Alger, Ă la suite de l'assassinat par le FLN d'un chauffeur de taxi trĂšs populaire de Bab El Oued, AngĂ©lo Victori. 25 fĂ©vrier 1962 attaque au bazooka par l'OAS d'une caserne de gendarmes mobiles35 de Maison CarrĂ©e, les stocks d'essence et de munitions explosent. CrĂ©ation par le capitaine Roger Gaston du maquis Lyautey dans la rĂ©gion de Bouira. Ils seront capturĂ©s par l'armĂ©e française le 10 mai 1962. 26 fĂ©vrier 1962 vague d'attentats de l'OAS contre les musulmans algĂ©rois. L'affrontement des communautĂ©s est engagĂ©. Les attentats OAS ne sont plus seulement sĂ©lectifs. 27 fĂ©vrier 1962 enlĂšvement par les barbouzes de l'ingĂ©nieur Petitjean, soupçonnĂ© d'appartenir Ă l'OAS. Il sera retrouvĂ© coupĂ© en morceaux. 28 fĂ©vrier 1962 explosion de deux voitures piĂ©gĂ©es par l'OAS dans le quartier musulman de MĂ©dina Jdida Ă Oran. Le bilan officiel fait Ă©tat de 78 morts et de 150 blessĂ©s. 1er mars 1962 massacre par le FLN de la famille OrtĂ©ga, gardiens du stade de la Marsa. 4 mars 1962 dans la nuit du 4 au 5, opĂ©ration Rock and Roll Ă Alger, plus de cent explosions au plastic. 5 mars 1962 attaque de la prison d'Oran35, un commando de lâOAS dâune trentaine dâhommes, revĂȘtus dâuniformes militaires sâest introduit, avec la complicitĂ© des gardiens, dans la prison civile. Deux voitures bourrĂ©es de plastic, des bidons dâessence, des bonbonnes de gaz butane explosent provoquant la mort de nombreux dĂ©tenus algĂ©riens. Des dizaines dâautres furent griĂšvement blessĂ©s. Nuit bleue Ă Alger, 130 explosions de plastic. On dĂ©couvre Ă©galement des cadavres de musulmans morts par strangulation dans des sacs marquĂ©s OAS. 8 mars 1962 Roger Frey, ministre de l'intĂ©rieur, donne l'ordre de mettre fin aux opĂ©rations des barbouzes et de rapatrier les survivants. Le bilan est d'environ 100 barbouzes tuĂ©s, soit la moitiĂ© des effectifs envoyĂ©s. 9 mars 1962 fusillade Ă Oran provoquant neuf morts35. L'hĂŽtel Radjah des barbouzes est rasĂ© par 50 kg de plastic. 15 mars 1962 assassinat de six membres des centres sociaux d'AlgĂ©rie, dont l'Ă©crivain Mouloud Feraoun, suivi par le mitraillage de musulmans pris au hasard dans une file d'attente. Dans les mois prĂ©cĂ©dant le cessez-le-feu, les attentats du FLN, comme ceux de l'OAS, se monteront Ă plusieurs centaines par mois. AprĂšs le cessez-le-feu, les attentats de l'OAS augmenteront encore en intensitĂ©. Le FLN se livrera davantage Ă l'enlĂšvement d'europĂ©ens, suivi de leur disparition. Du cessez-le-feu Ă l'indĂ©pendance La signature des accords d'Ăvian marque pour les Français d'AlgĂ©rie une pĂ©riode de dĂ©sillusion, d'abandon et de dĂ©sespoir. La rupture avec l'armĂ©e se produit lors de la Fusillade de la rue d'Isly. L'OAS va tenter d'empĂȘcher l'application des accords en multipliant les attentats et, ne parvenant pas Ă enrayer le dĂ©part de la population europĂ©enne d'AlgĂ©rie, se lance dans une entreprise de destruction. 18 mars 1962 signature des accords d'Ăvian. Ă partir de ce jour, le FLN n'est plus considĂ©rĂ© comme une organisation illĂ©gale par le gouvernement français. 19 mars 1962 cessez-le-feu entre l'armĂ©e française et l'ALN. L'OAS va multiplier les attentats entraĂźnant des reprĂ©sailles du FLN. Les forces de l'ordre françaises et l'armĂ©e coopĂšrent avec l'ALN pour lutter contre l'OAS. 20 mars 1962 l'OAS tire au mortier sur la place du Gouvernement, au bas de la casbah d'Alger, faisant 24 morts et une soixantaine de blessĂ©s. Elle lance un ultimatum aux unitĂ©s françaises pour qu'elles quittent Bab El Oued, fief de l'OAS. Sortie du livre de Soustelle en exil, L'espĂ©rance trahie. 21 mars 1962 attaque de l'Ă©metteur pirate de l'OAS Ă Oran par les forces de l'ordre. Ce mĂȘme jour, une harka de 16 hommes et une femme sont torturĂ©s et massacrĂ©s en public par le FLN Ă St Denis du Sig, sous les yeux de Jean-Pierre ChevĂšnement, jeune sous-lieutenant français. 22 mars 1962 attaque d'une patrouille de half track des gendarmes mobiles par 20 hommes des commandos Z de l'OAS Ă la sortie du tunnel des facultĂ©s, occasionnant 18 victimes parmi les forces de l'ordre. Tous les prisonniers FLN sont amnistiĂ©s. 23 mars 1962 un camion d'appelĂ©s du contingent est attaquĂ© Ă Bab El Oued. 7 d'entre eux sont tuĂ©s. L'armĂ©e boucle le quartier. Des barrages sont Ă©difiĂ©s Ă l'entrĂ©e du quartier par l'OAS. Les affrontements, connus sous le nom de Bataille de Bab El Oued, provoquent 20 morts et 60 blessĂ©s parmi les insurgĂ©s, et 15 morts et 77 blessĂ©s parmi les forces de l'ordre. Les commandos OAS, soutenus par la population et par une partie de l'armĂ©e qui tarde Ă boucler l'encerclement, s'enfuient par les Ă©gouts. Un blocus du quartier est mis en place, et un couvre-feu est instaurĂ© pendant deux semaines, avec une heure par jour de sortie autorisĂ©e. 24 mars 1962 arrestation du gĂ©nĂ©ral Jouhaud, du lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume le crabe tambour, et du commandant Camelin. 25 mars 1962 bombardement au mortier par l'OAS d'un quartier musulman Ă Oran, provoquant une quarantaine de morts. Attaque de la banque d'AlgĂ©rie par l'OAS rapportant vingt millions de nouveaux francs. 26 mars 1962 une manifestation organisĂ©e par l'OAS afin de lever le blocus de Bab El Oued par l'armĂ©e, mobilise des Français d'AlgĂ©rie et mĂȘme des musulmans. Ă la suite d'un coup de feu de provenance incertaine43, les tirailleurs ouvrent le feu rue d'Isly, occasionnant la mort de 62 manifestants. fin mars 1962 aprĂšs l'Ă©chec du soulĂšvement de Bab-el-Oued, 3 000 civils sont arrĂȘtĂ©s et 7 000 appartements sont perquisitionnĂ©s avec brutalitĂ©. 700 armes sont saisies. CrĂ©ation du maquis OAS de l'Ouarsenis par le colonel Jean Gardes, fief du Bachaga Boualam et de ses mille harkis soutenant l'AlgĂ©rie française depuis le dĂ©but de la guerre. Environ 105 hommes y participent, dont le commando Albert. 29 mars 1962 le Bachaga Boualam proclame lors d'une Ă©mission pirate de radio que l'Ouarsenis est terre française. 30 mars 1962 arrestation d'Yves Gignac et d'Armand Belvisi. 3 avril 1962 attaque par l'OAS de la clinique du Beau-Fraisier Ă Alger, dĂ©signĂ©e comme un repaire du FLN. Une trentaine de malades sont tuĂ©s ou blessĂ©s, 4 prisonniers sont dĂ©livrĂ©s. 7 avril 1962 arrestation de Roger Degueldre chef des commandos Delta. Le capitaine Raymond Mura lui succĂšde. Mise en place de l'ExĂ©cutif provisoire en AlgĂ©rie. 8 avril 1962 rĂ©fĂ©rendum sur les accords d'Ăvian, s'adressant uniquement aux Ă©lecteurs de mĂ©tropole. 91 % de oui parmi les suffrages exprimĂ©s. 9 avril 1962 Georges Bidault fait une dĂ©claration au nom du CNR. 10 avril 1962 fin de la tentative de maquis dans l'Ouarsenis. Le maquis a Ă©tĂ© bombardĂ© par l'aviation française. Un dernier groupe du maquis de l'Ouarsenis, intĂ©grant le commando Albert, affronte des membres de l'ALN, qui y ont Ă©tĂ© convoyĂ©s et ravitaillĂ©s par l'armĂ©e française. Les membres du maquis sont finalement arrĂȘtĂ©s les uns aprĂšs les autres ou finissent par se rendre colonne du capitaine Pierre Montagnon, certains s'Ă©chappent mais sont repris, comme le lieutenant Pierre Delhomme. Beaucoup sont tuĂ©s, dont le commandant Paul Bazin. Le lieutenant Ferrer et le sous-lieutenant Moutardier sont assassinĂ©s Ă Oran par l'OAS en avril 1962 G. Fleury, Histoire secrĂšte de L'OAS, 2002, Grasset, p. 1020 et 1032.. Le Bachaga Boualem nĂ©gocie l'envoi en mĂ©tropole par avion militaire de 200 personnes de ses proches Ă Mas-Thibert en Camargue, contre l'abandon du maquis. 12 avril 1962 dĂ©but des enlĂšvements d'europĂ©ens par des groupes FLN, leur nombre ne faisant que croĂźtre au cours des mois qui suivent. 13 avril 1962 le gĂ©nĂ©ral Jouhaud est condamnĂ© Ă mort. 15 avril 1962 l'exode des Français d'AlgĂ©rie commence, malgrĂ© les consignes de l'OAS qui interdit les dĂ©parts. 19 avril 1962 le gĂ©nĂ©ral Katz, Ă Oran, interdit Ă toute personne de se trouver sur les balcons et les terrasses sous peine d'ouverture du feu sans sommation. Ă Paris, le conseil des ministres refuse la proposition de rapatriement des Harkis. 20 avril 1962 arrestation du gĂ©nĂ©ral Salan et du capitaine Ferrandi. 22 avril 1962 libĂ©ration Ă Fresnes de 200 prisonniers FLN, dont Yacef SaĂądi qui retournent en AlgĂ©rie. 23 avril 1962 le conseil de l'ordre des avocats d'Oran dĂ©nonce les attaques de l'OAS. 24 avril 1962 l'OAS attaque une clinique Ă Oran. 28 avril 1962 des attentats attribuĂ©s Ă lâOAS sont perpĂ©trĂ©s Ă Ătampes contre les locaux du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise et contre le commissariat de police. 2 mai 1962 Attentat du port d'Alger attentat OAS Ă la voiture piĂ©gĂ©e sur le port d'Alger occasionnant une soixantaine de morts et une centaine de blessĂ©s. Le FLN, en rĂ©plique, se livre Ă des enlĂšvements de pieds-noirs dont beaucoup ne reparaĂźtront pas. L'absence de sanction des autoritĂ©s françaises qui semblent minimiser ces enlĂšvements, favorise leur poursuite. En mai, Ă Oran, entre 10 et 50 musulmans sont abattus chaque jour. Ce double terrorisme crĂ©e une sĂ©paration complĂšte entre quartiers europĂ©ens et musulmans Ă Alger et Oran. 4 mai 1962 arrestation d'AndrĂ© Canal dit le Monocle responsable d'OAS MĂ©tropole. 6 mai 1962 la politique de la terre brĂ»lĂ©e est instituĂ©e par l'OAS. Durant le mois de mai, des campagnes ciblĂ©es d'assassinats visant les musulmans par catĂ©gories professionnelles femmes de mĂ©nage, facteurs... contribue Ă sĂ©parer les deux communautĂ©s. 8 mai 1962 les quelques barbouzes survivants sont ramenĂ©s en France. 9 mai 1962 41 cadavres Ă©gorgĂ©s par le FLN trouvĂ©s Ă Oran. 11 mai 1962 Six mesures anti-OAS sont adoptĂ©es par le haut-commissaire Christian Fouchet dont l'incorporation anticipĂ©e de 6 000 jeunes pieds-noirs dans l'armĂ©e avec mutation immĂ©diate en mĂ©tropole plan Simoun. 12 mai 1962 Pierre Messmer et Louis Joxe prĂ©cisent dans une note ministĂ©rielle que les militaires français organisant personnellement le rapatriement de leurs Harkis sont en infraction caractĂ©risĂ©e, ces Harkis doivent immĂ©diatement ĂȘtre renvoyĂ©s en AlgĂ©rie. 13 mai 1962 Proclamation de "l'opĂ©ration Fouchet" - par le haut-commissaire Christian Fouchet - qui s'attaque aux catĂ©gories susceptibles de soutenir l'OAS les notables, la police et la jeunesse. 14 mai 1962 mitraillage de cafĂ©s par le FLN 17 morts. Dans la mĂȘme pĂ©riode, des boutiques ou des logements appartenant Ă des EuropĂ©ens sont saisis. 17 mai 1962 Le ministre des ArmĂ©es Pierre Messmer impose l'appel anticipĂ© des jeunes conscrits EuropĂ©ens plan Simoun par l'ordonnance n°62-574. 18 mai 1962 le Bachaga Boualem quitte l'AlgĂ©rie avec ses Harkis. PremiĂšre entrevue FarĂšs-Susini pour un projet d'accord FLN-OAS. 19 mai 1962 assassinat sur ordre de Marc PAYRAS, chef de lâOAS-Mostaganem du capitaine Auguste COMMES, commandant du port de Mostaganem, qui ne voulait pas empĂȘcher le transport de lâaide humanitaire amĂ©ricaine semoule de blĂ© et lait du port vers le quartier musulman de Tigditt. 20 mai 1962 crĂ©ation Ă Rome par Georges Bidault, Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent d'un Conseil national de la RĂ©sistance, nommĂ© ainsi par rĂ©fĂ©rence au CNR de 1943. Le FLN remet aux autoritĂ©s une liste nominative de 112 policiers et militaires dont la mutation en mĂ©tropole est demandĂ©e et sera immĂ©diatement obtenue. 23 mai 1962 le gĂ©nĂ©ral Salan est condamnĂ© Ă la dĂ©tention criminelle Ă perpĂ©tuitĂ©. 26 mai 1962 le Haut Tribunal militaire est dissous par De Gaulle car il ne condamne pas Ă mort le gĂ©nĂ©ral Salan. Une nouvelle Cour militaire de justice est créée par ordonnance le 1er juin. 27 mai 1962 le gouvernement annonce que 14 000 prisonniers FLN ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s depuis les accords d'Ăvian. 29 mai 1962 dĂ©couverte d'un nouveau charnier de 35 cadavres d'europĂ©ens Ă la BouzarĂ©ah, abattus par le FLN, aprĂšs ceux d'Hussein Dey. Ă partir de la fin mai, 8 000 Ă 10 000 Pieds-Noirs quittent quotidiennement l'AlgĂ©rie. 7 juin 1962 Albert Dovecar et Claude Piegts, membres de l'OAS, meurtriers du commissaire Gavoury, sont fusillĂ©s. L'OAS incendie la bibliothĂšque universitaire d'Alger. Ă Oran, elle dĂ©truit la mairie, la bibliothĂšque municipale et quatre Ă©coles Ă l'explosif. 12 juin 1962 dĂ©mantĂšlement du rĂ©seau Est de l'OAS mĂ©tropole, qui prĂ©parait l'assassinat de De Gaulle Ă Vesoul. 14 juin 1962 tentative d'assassinat du gĂ©nĂ©ral Katz Ă Oran. Son supĂ©rieur, le gĂ©nĂ©ral Ginestet, est tuĂ© Ă sa place ainsi que le mĂ©decin-colonel Mabille, alors qu'ils venaient se recueillir devant le corps du lieutenant-colonel Mariot, assassinĂ© la veille 17 juin 1962 accord de cessez-le-feu entre Jean-Jacques Susini pour l'OAS Alger et le docteur MostefaĂŻ pour le FLN. Cet accord sera dĂ©savouĂ© des deux cĂŽtĂ©s. 24 juin 1962 assassinat Ă Aix-en-Provence par un commando Delta, du Commandant Joseph Kubiziak qui avait refusĂ© de livrer la base aĂ©rienne de Blida lors du putsch du 21 avril 1961 25 juin 1962 l'OAS fait sauter les citernes d'essence du port d'Oran. L'incendie durera 3 jours. 27 juin 1962 Accords secrets entre Ă©missaires du Gouvernement et responsables OAS d'Oran promesse de libĂ©rer tous les emprisonnĂ©s OAS Ă condition de cesser la terre brĂ»lĂ©e commencĂ©e avec l'incendie de la BP du port d'Oran; tous les membres de l'OAS libĂ©rĂ©s devront quitter l'AlgĂ©rie au plus tard le ModĂšleDate -. 28 juin 1962 le lieutenant Degueldre est condamnĂ© Ă mort. Fin juin 1962 328 000 personnes ont quittĂ© l'AlgĂ©rie en juin, ce qui porte Ă 690 000 le nombre total de dĂ©parts. 30 juin 1962 suicide du gĂ©nĂ©ral de Larminat qui devait prĂ©sider la nouvelle Cour de Justice. 1er juillet 1962 rĂ©fĂ©rendum d'autodĂ©termination en AlgĂ©rie. Seuls les Ă©lecteurs d'AlgĂ©rie sont appelĂ©s Ă voter. Le rĂ©fĂ©rendum est approuvĂ© par 99,72 % des votants, mais 600 000 Pieds-Noirs sur un million ont quittĂ© le pays. 2 juillet 1962 les derniers commandos OAS quittent Alger. 3 juillet 1962 l'AlgĂ©rie accĂšde Ă l'indĂ©pendance, aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum du 1er juillet. Premiers accrochages entre le GPRA et les diffĂ©rentes mouvances du FLN pour l'accĂšs au pouvoir. AprĂšs l'indĂ©pendance 5 juillet 1962 massacre Ă Oran, plusieurs centaines d'europĂ©ens sont tuĂ©s par l'ALN ; c'est la population musulmane poussĂ©e effectivement par l'ALN qui commet les pires exactions. L'armĂ©e française, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Joseph Katz n'intervient que trĂšs tardivement. Une exception, le lieutenant de l'armĂ©e française au sein d'unitĂ© de la force locale, Rabah Kheliff, dĂ©sobĂ©issant aux ordres du gĂ©nĂ©ral Katz, sauve avec ses hommes environ 400 EuropĂ©ens enlevĂ©s. Dans l'ensemble de l'AlgĂ©rie, environ 3 000 europĂ©ens sont signalĂ©s disparus depuis le 19 mars. 6 juillet 1962 le lieutenant Roger Degueldre, chef des commandos Delta, est fusillĂ©. Les capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501e rĂ©giment de cavalerie de Rambouillet, ayant refusĂ© l'ordre de former le peloton d'exĂ©cution, sont sanctionnĂ©s et mis aux arrĂȘts. 8 juillet 1962 en AlgĂ©rie, dĂ©but des massacres organisĂ©s de Harkis, qui feront entre 60 000 et 150 000 morts selon les sources. 18 juillet 1962 Susini quitte l'AlgĂ©rie pour l'Italie. 10 aoĂ»t 1962 mandat d'arrĂȘt international contre Georges Bidault. 22 aoĂ»t 1962 attentat du Petit-Clamart visant Ă tuer le gĂ©nĂ©ral De Gaulle. 17 septembre 1962 arrestation du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry. 19 octobre 1962 Ă la suite d'un recours dĂ©posĂ© par les avocats d'AndrĂ© Canal, le Conseil d'Ătat annule l'ordonnance prĂ©sidentielle instituant la Cour militaire de justice pour violation d'un principe gĂ©nĂ©ral du droit58. 28 novembre 1962 le gĂ©nĂ©ral de Gaulle gracie le gĂ©nĂ©ral Jouhaud. 14 fĂ©vrier 1963 arrestation du commando projetant de tuer de Gaulle Ă l'Ă©cole militaire. 20 fĂ©vrier 1963 arrestation de 20 personnes du commando OAS de Gilles Buscia. Celui-ci s'Ă©vadera de la prison de Fresnes. 25 fĂ©vrier 1963 enlĂšvement Ă Munich d'Antoine Argoud par les services spĂ©ciaux français. 11 mars 1963 le lieutenant-colonel l est fusillĂ©. 18 avril 1963 Jean de Brem est tuĂ© par la police Ă Paris. avril 1963 exil de Georges Bidault. juillet 1963 dĂ©mantĂšlement de l'imprimerie de l'OAS. 30 novembre 1963 arrestation de Jean-Marie Curutchet Ă Dakar. 20 janvier 1964 arrestation d'une partie du commando du colonel Pierre ChĂąteau Jobert Ă OrlĂ©ans. fĂ©vrier 1964 dĂ©mantĂšlement d'un rĂ©seau du capitaine Pierre Sergent. 15 aoĂ»t 1964 attentat du mont Faron visant Ă faire exploser une jarre au passage du gĂ©nĂ©ral De Gaulle. dĂ©cembre 1964 plusieurs prisonniers de l'OAS sont libĂ©rĂ©s. 8 avril 1965 arrestation de Gilles Buscia c'est la fin des opĂ©rations OAS. 18 juin 1966 une loi permet la libĂ©ration d'environ 80 prisonniers politiques. 3 novembre 1967 Claude Tenne s'Ă©vade de la prison de l'ile de RĂ©. Il ne sera pas repris. juin 1968 amnistie et libĂ©ration des prisonniers OAS par de Gaulle, Ă la suite des Ă©vĂ©nements de mai 1968 et de son entretien Ă Baden Baden avec Massu. Il s'agit de faire barrage aux idĂ©es rĂ©volutionnaires auxquelles n'adhĂšrent pas les anciens de l'OAS. Les membres de l'OAS vivant dans la clandestinitĂ© depuis 1961 rĂ©apparaissent, comme le colonel Pierre Chateau-Jobert Ă Morlaix. L'amnistie complĂšte est accordĂ©e par la loi du 24 juillet 1968. Ă©tĂ© 1968 autodissolution du CNR. dĂ©cembre 1968 un disque Messages de NoĂ«l 1968 est enregistrĂ© par Jean Pax MĂ©fret, regroupant les messages Ă l'occasion de l'amnistie des gĂ©nĂ©raux Raoul Salan et Edmond Jouhaud, du colonel Antoine Argoud, de Georges Bidault, Jacques Soustelle, Joseph Ortiz et du capitaine Pierre Sergent. L'assassinat le 20 dĂ©cembre du colonel Raymond Jean Gorel alias Cimeterre, ancien trĂ©sorier de l'OAS graciĂ© et libĂ©rĂ© en 1966, relance le mystĂšre du trĂ©sor de l'OAS. Bilans Effectifs de l'OAS Seule une partie des membres de l'OAS est connue, car arrĂȘtĂ©s ou identifiĂ©s, mais leur nombre est supĂ©rieur Ă ces seules listes. On estime que l'OAS a comptĂ© environ 1 000 Ă 1 500 membres actifs, dont 500 dans l'Ouest algĂ©rien, 200 en mĂ©tropole et une vingtaine en Espagne. Les civils auraient reprĂ©sentĂ© environ les deux tiers des effectifs, le dernier tiers Ă©tant constituĂ© de militaires, pour la plupart engagĂ©s, sous-officiers et officiers. Parmi les militaires, on trouve surtout des soldats d'Ă©lite comme des lĂ©gionnaires ou des parachutistes, fort peu de marins. L'Ă©tat d'esprit des militaires ayant rejoint le mouvement est rĂ©sumĂ© dans la dĂ©claration du commandant HĂ©lie Denoix de Saint Marc Ă son procĂšs maintien de la souverainetĂ© de la France, lutte contre le communisme, volontĂ© que tous les morts ne l'aient pas Ă©tĂ© pour rien, respect de la promesse donnĂ©e aux populations indigĂšnes ralliĂ©es Ă la France. Parmi les civils, on dĂ©nombre surtout des employĂ©s, cadres moyens, commerçants, artisans, peu de cadres supĂ©rieurs ou professions libĂ©rales. L'organisation compte une minoritĂ© de femmes, surtout affectĂ©es au transport de courrier et de fonds. En ce qui concerne la sensibilitĂ© politique de ses membres, Guy PervillĂ© y distingue trois courants principaux un courant nĂ©o-fasciste inspirĂ© par Jeune Nation, un courant traditionaliste proche du mouvement poujadiste ou de l'hebdomadaire Rivarol, mais parfois aussi du traditionalisme catholique, et enfin un courant nationaliste. Il serait cependant rĂ©ducteur de considĂ©rer l'OAS simplement comme une organisation d'extrĂȘme droite. Parmi ses membres d'un certain Ăąge, on comptait de nombreux anciens rĂ©sistants parmi les plus connus, on peut citer Georges Bidault, Jacques Soustelle, Raoul Salan, Pierre Chateau-Jobert, Yves Godard, Pierre Sergent, Jacques Achard. L'OAS recrute dans des milieux sociaux trĂšs divers, notamment dans le faubourg populaire de Bab-el-Oued rĂ©putĂ© voter communiste avant la guerre. Mais la provenance diverse de ses membres limitait l'action de l'OAS au seul maintien de l'AlgĂ©rie française et au rejet de la politique du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, sans qu'un programme politique puisse dĂ©finir l'avenir de l'AlgĂ©rie. Positionnement politique L'OAS est une nĂ©buleuse de rĂ©seaux qui agissent indĂ©pendamment. Politiquement l'OAS est un fourre-tout mĂȘme s'il est cataloguĂ© comme Ă©tant proche de l'extrĂȘme droite du fait qu'il Ă©tait colonialiste et nationaliste[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Parmi ces membres, on trouve des mĂ©daillĂ©s de la rĂ©sistance, des ex-pĂ©tainistes, des royalistes et des fils de rĂ©publicains espagnols, des Juifs et des antisĂ©mites, des partisans d'une AlgĂ©rie franco-musulmane fraternelle et d'autres d'une AlgĂ©rie sĂ©grĂ©gationniste. Leur point commun est la volontĂ© de garder l'AlgĂ©rie française et leur haine du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Les militaires sont, pour leur part, motivĂ©s par la volontĂ© d'ĂȘtre fidĂšles au combat engagĂ© depuis 1955 et dâempĂȘcher que leurs camarades soient morts pour rien. Nombre de victimes Parmi les travaux rĂ©cents, l'historien français RĂ©mi Kauffer estime que l'OAS a assassinĂ© entre 1 700 et 2 000 personnes. Le journaliste amĂ©ricain Paul HĂ©nissart cite lui une source officieuse selon laquelle le nombre de victimes assassinĂ©es en AlgĂ©rie s'Ă©lĂšve Ă 2 200. L'historien français Guy PervillĂ©, s'appuyant sur deux rapports des forces de l'ordre l'un de la SĂ»retĂ© nationale, l'autre du gĂ©nĂ©ral Fourquet, commandant supĂ©rieur des troupes françaises, et considĂ©rant l' escalade de la violence » entre le printemps et l'Ă©tĂ© 1962, estime que ce chiffre est peut-ĂȘtre infĂ©rieur Ă la rĂ©alitĂ©. Jean-Louis Planche donne le nombre de 1 622 morts dont 239 EuropĂ©ens. En mars 1993, un trio d'anciens de l'OAS assassine Jacques Roseau, lui-mĂȘme ancien membre de l'OAS et prĂ©sident de l'association de rapatriĂ©s Recours », faisant de lui la derniĂšre victime de l'organisation. Condamnations L'OAS a elle aussi subi des pertes et officiellement 119 membres ont Ă©tĂ© tuĂ©s. En 1962, 635 membres de l'OAS sont arrĂȘtĂ©s. 224 sont ensuite jugĂ©s, dont 117 acquittĂ©s, cinquante-trois condamnĂ©s Ă une peine de prison avec sursis, trente-huit Ă une peine de prison ferme, trois sont condamnĂ©s Ă mort et fusillĂ©s Roger Degueldre, Claude Piegts et Albert Dovecar ; le lieutenant-colonel Bastien-Thiry est Ă©galement passĂ© par les armes. Son appartenance Ă l'OAS est sujette Ă discussion, mais, selon les membres du commando, il appartenait bien, comme eux, Ă la derniĂšre formation de l'OAS-MĂ©tropole, Ă©galement appelĂ©e OAS-CNR. Jusqu'en 1965, les arrestations s'Ă©lĂšveront Ă dix mille personnes, et le nombre de condamnĂ©s Ă 3 680 dĂ©compte de RĂ©mi Kauffer, qui estime par ailleurs que les policiers, gendarmes, militaires et barbouzes ont tuĂ© plusieurs centaines de Français d'AlgĂ©rie durant la guerre. Plusieurs membres de l'OAS se sont rĂ©fugiĂ©s Ă l'Ă©tranger, notamment en Espagne, au Portugal et en AmĂ©rique du Sud. Plusieurs sont condamnĂ©s Ă mort par contumace Joseph Ortiz, le colonel ChĂąteau-Jobert, AndrĂ© Rossfelder, le colonel Arnaud de Seze, le colonel Yves Godard, les capitaines Pierre Sergent et Jean Biraud. La peine de mort pour motif politique, abolie depuis 1848, ayant Ă©tĂ© rĂ©tablie par ordonnance du 4 juin 1960. En ce qui concerne les seuls officiers de l'armĂ©e française membres ou sympathisants OAS, environ 490 ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă de la prison, 530 rayĂ©s des cadres, 1300 dĂ©missionnent. Amnistie La premiĂšre amnistie date du 17 dĂ©cembre 1964 et concerne les Ă©vĂ©nements » d'AlgĂ©rie. Le 21 dĂ©cembre 1964, les prisonniers condamnĂ©s Ă des peines infĂ©rieures Ă quinze ans de dĂ©tention soit 173 anciens membres de l'OAS sont libĂ©rĂ©s par grĂące prĂ©sidentielle, car il s'agit de prisonniers politiques. D'autres mesures de grĂące sont prises Ă NoĂ«l 1965. En mars 1966, une centaine de condamnĂ©s sont graciĂ©s et, le 17 juin 1966, une seconde loi d'amnistie efface les condamnations des condamnĂ©s libĂ©rĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral Jouhaud, condamnĂ© Ă mort le 13 avril 1962, passe 235 jours dans une cellule de condamnĂ© Ă mort, sa peine est commuĂ©e en perpĂ©tuitĂ©, il est libĂ©rĂ© en dĂ©cembre 1967. En 1968, des anciens de l'OAS rencontrent Jacques Foccart pour lui proposer leur ralliement au rĂ©gime gaulliste contre la chienlit », et demander l'amnistie intĂ©grale des membres de l'organisation encore incarcĂ©rĂ©s, ce qu'ils obtiendront le 7 juin 68 aprĂšs les Ă©vĂ©nements de mai 68 le gouvernement, craignant un coup de force des communistes, efface toutes les sanctions disciplinaires et professionnelles et rĂ©intĂšgre les amnistiĂ©s dans leurs droits, pensions et dĂ©corations. Cette amnistie est promise par de Gaulle Ă Massu, lors de sa visite Ă Baden Baden. En juillet 1974, une amnistie complĂ©mentaire efface d'autres condamnations pĂ©nales, autorisant ainsi la rĂ©intĂ©gration de cadres de l'OAS dans la vie politique française notamment par l'intermĂ©diaire des RĂ©publicains indĂ©pendants de ValĂ©ry Giscard d'Estaing, ce qui permet Ă certains comme Pierre Sergent de devenir dĂ©putĂ©s. Dans le cadre de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 1981, des nĂ©gociations sont menĂ©es par des proches du candidat François Mitterrand avec les pieds-noirs. SollicitĂ© discrĂštement par les dirigeants de l'association de rapatriĂ©s le RECOURS, le gĂ©nĂ©ral Salan accepte d'appeler Ă voter Mitterrand. Le 3 dĂ©cembre 1982, les officiers survivants sont rĂ©intĂ©grĂ©s dans les cadres de l'armĂ©e par une nouvelle amnistie loi du 24 novembre 1982, Ă l'exclusion des officiers gĂ©nĂ©raux. En 1987, une loi sur les rapatriĂ©s amnistie les derniĂšres condamnations encore effectives. Organigramme Chefs principaux GĂ©nĂ©ral Raoul Salan GĂ©nĂ©ral Edmond Jouhaud Colonel Yves Godard Jean-Jacques Susini Docteur Jean-Claude Perez Organisation pour l'AlgĂ©rie Ătat-Major GĂ©nĂ©ral Raoul Salan GĂ©nĂ©ral Edmond Jouhaud Colonel Yves Godard Jean-Jacques Susini Docteur Jean-Claude Perez AlgĂ©rois GĂ©nĂ©ral Paul Gardy Adjoint Colonel Yves Godard OM Organisation des Masses Colonel Jean Gardes, Adjoint Michel Leroy, chargĂ©e du recrutement. BF Bureau des Finances Charles, Rambaud Commandos Z zonaux Jean Sarradet, lieutenant Pierre Delhomme Grand-Alger Colonel Roland Vaudrey APP Action Psychologique et Propagande Jean-Jacques Susini, Adjoint Georges Ras, chargĂ©e de conquĂ©rir les faveurs de la population. DL Diffusion-Liaison AP Agitation-Propagande ORO Organisation Renseignement OpĂ©ration Jean-Claude Perez, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral-Adjoint Capitaine GĂ©rard Dufour, chargĂ© de prĂ©parer les opĂ©rations Ă une Ă©ventuelle prise de pouvoir. BCR Bureau Central de Renseignement Jean Lalanne, chargĂ© de la collecte de l'ensemble des informations. Commandos Alpha Jacques Achard BAO Bureau d'Action OpĂ©rationnelle Lieutenant Roger Degueldre, Adjoint Lieutenant Pierre Delhomme78, chargĂ© de l'exĂ©cution des opĂ©rations. Commandos Delta Lieutenant Roger Degueldre Delta 1 Sergent Albert Dovecar Delta 2 Sergent Wilfried Schliederman Delta 3 Jean-Pierre Ramos Delta 4 Lieutenant Jean-Loup Blanchy Delta 5 JosuĂ© Giner, dit JĂ©sus de Bab-el-Oued » Delta 6 Gabriel Anglade, dit Gaby l'argentĂ© » Delta 7 Jacques Sintes, dit Jackie » Delta 9 Joseph Rizza, dit Nani » Delta 10 Joseph-Edouard Slamadeski, dit Doux-doux » Delta 11 Paul Mancilla, dit Paulo longs cheveux » Delta 12 AndrĂ© Michel Delta 14 Delta 15 Claude Peintre Delta 20 Maurice Stimbre Delta 21 Edgard Vincent Delta 23 Delta 24 Adjudant-chef Georges Coumes Marcel Ligier, dit Marcel bazooka » Delta 30 Delta 33 Jacques Bixio Secteurs Soviet des capitaines » Alger-Centre Capitaine Guy Branca El Biar Lieutenant Olivier Picot d'Assignies Hussein-Dey Capitaine Pierre Montagnon Maison-CarrĂ©e Capitaine Philippe Le Pivain79 OrlĂ©ans-Marine Jacques Achard Guyotville Nicolas » Oranie GĂ©nĂ©ral Edmond Jouhaud Adjoints Commandant Julien Camelin, Lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume OM Organisation des Masses 1er Bureau RomĂ©o APP Action Psychologique et Propagande 5e Bureau Charles Micheletti ORO Organisation Renseignement OpĂ©ration 2e Bureau Claude Micheletti Action 3e Bureau Georges GonzalĂšs, dit Pancho » Finances 4e Bureau Daniel Brun Contacts politiques Robert Tabarot Collines secteurs gĂ©ographiques d'Oran Colline 1 Bugeaud » Colline 2 La Fayette » Colline 3 Bayard » Colline 4 CicĂ©ron » Colline 5 Hoche » Gilberte Blay Colline 6 Socrate » Colline 7 Surcouf » Colline 8 Colbert » Mers-el-KĂ©bir RĂ©seaux Oran Bonaparte Marcel Carreno France-AlgĂ©rie Marc Friess GAD Garde au Drapeau Jegou Commandos KlĂ©ber Olivier Parviller Commandos Robespierre Christian Choiral Commandos Vercors Lucien Tournier Groupe Surcouf Diego AlbĂ©racin Mostaganem Marc Payras, Favarel Branches Action Finances Action Psychologique Intervention auprĂšs des autoritĂ©s militaires ou civiles en faveur des activistes apprĂ©hendĂ©s MatĂ©riel et fabrication d'explosifs BoĂźtes aux lettres Militaire Secteurs Secteur Ville et hauts quartiers de Mostaganem Secteur Bas quartiers de Mostaganem et port Secteur Campagne ouest rĂ©gion d'Aboukir Secteur Campagne ouest rĂ©gion Georges Clemenceau Secteur Campagne est du Dahra Commandos Dahra Dominique Dufois Ghislain de la Mouette Sidi-bel-AbbĂšs Perrin OM Organisation des Masses 1er Bureau APP Action Psychologique et Propagande 5e Bureau Renseignement 2e Bureau OpĂ©rations 3e Bureau Finances 4e Bureau Relations avec les musulmans 6e Bureau SaĂŻda Bayle Tiaret Lieutenant Robert Planchot Constantinois Colonel Pierre ChĂąteau-Jobert Adjoint Lieutenant Michel Alibert Robert Martel alias le chouan de la Mitidja ». Organisation hors frontiĂšre OAS-MĂ©tropole Mission I Colonel HervĂ© Le Barbier de BligniĂšres, Chef d'Ătat-Major AndrĂ© Regard Yves Gignac Capitaine de vaisseau Jean Joba Mission II GĂ©nĂ©ral Paul Vanuxem DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral Capitaine Pierre Sergent Chef d'Ă©tat-major OM Organisation des Masses Lieutenant Daniel Godot, Adjoint Adjutant Chef Marc Robin APP Action Psychologique et Propagande Lieutenant Jacques Chadeyron ORO Organisation Renseignement OpĂ©ration Capitaine Jean-Marie Curutchet BCR Bureau Central de Renseignement Alfred Amiot BAO Bureau d'Action OpĂ©rationnelle Henri d'Armagnac GCM Groupement de Commandos Militaires Commandant Georges Robin80 Bureau des Plans Claude Capeau OMJ OAS MĂ©tro-Jeunes Lieutenant Nicolas Kayanakis, Adjoint Jean Caunes RĂ©seaux Bretagne Comte Horace Savelli, compagnon de la libĂ©ration Sud-Ouest Capitaine Bertrand de Gorostarzu Lorraine Commandant Robert Vitasse Lyonnais Bourguignon Colonel Arnaud de Seze81 Provence Jean Reimbold, Adjoint Pierre Castellan Corse ZAP Zone Autonome Paris Bertrand de Seze Zone Autonome Saint-Maixent Allemagne Colonel Parizot Mission III AndrĂ© Canal dit le monocle » Action Philippe Castille, Adjoint lieutenant Jean-Marie Vincent Propagande Nicolas d'AndrĂ©a Logistique Ferdinand Ferrand Finances Camille Vignau OAR Organisation AlgĂ©rie RĂ©volution Capitaine Jean-Marie Curutchet Capitaine Denis Baille Pierre ChariĂ©-Marsaines Jacques Balland Ăquipes Action de l'OAS-AlgĂ©rie Maquis-RĂ©surrection-Patrie Marcel Bouyer Bernard LefĂšvre Capitaine de corvette Jacques Roy RĂ©seaux AngoulĂȘme Bayonne Bordeaux Dax Limoges Mont-de-Marsan Poitiers Jeune Nation Pierre Sidos OAS-Madrid Groupe dissident revendiquant la direction centrale de l'OAS. Certains membres du groupe Madrid sont rapidement arrĂȘtĂ©s par la police espagnole Guardia civil. Pierre Lagaillarde Joseph Ortiz Colonel Antoine Argoud Colonel Charles Lacheroy Autres membres Morts en prison Commandant Robert Casati, Commandant Niaux, Charles Daudet, Jean Luc Biberson, Albert Garcin Membres divers GĂ©nĂ©raux Pierre Marie Bigot, Jacques Faure, Gouraud, Jean Louis Nicot Colonels Joseph Broizat, Ceccaldi, de La Chapelle, Coustaux, Henri Dufour, Emery, Raymond Gorel alias cimeterre, Pierre Lecomte, Georges Masselot, Jean Paoli, Serge-Henri Parisot , Bertrand de Seze ancien du bataillon de CorĂ©e Lieutenant colonels Armand BĂ©nĂ©sis de Rotrou, Hubert Puga Commandants Bertuit, AndrĂ© Botella, Jean Brechignac, Marcel Forhan, Houette, Jaupart, Jaybert, Georges Marchal, Robin, PĂ©riĂ©. Capitaine de corvette Jacques Woringer Capitaines Arfeux, Assemat, Michel BĂ©sineau, Michel Boisson, Jean Borius, Michel Brandon, comte AndrĂ© Brousse de Montpeyroux rĂ©serve, Marcel ClĂ©dic, Jean-Claude Denys, Jean Ferrandi, Filippi, Gaston, Jean Graziani[rĂ©f. nĂ©cessaire] 83, François Le Berre, Paul-Alain LĂ©ger, NoĂ«lle Lucchetti, Montagnon, Messud, Mosconi, Raymond Mura, Ponsolle, Pouilloux, de Saint Remy, Jean RenĂ© SouĂštre, AndrĂ© Troise, Vallauri Lieutenant de vaisseau Cucherat Lieutenants Hourtoule, Claude Goulette, Georges Reynald, Bernard, Madoui, Porte, LĂ©onardi, Mertz, Garceau, Pauc, Panzani, Henry Lobel, de la Bigne, Labriffe, RenĂ© Coatalem, Christian LefĂšvre Sous Lieutenants Claude Dupont, Guy Montero, RĂ©my Madoui, Jean François Collin, Charles Bourde Adjudant Chef Georgio Adamo Muzzati maquis Albert Adjudants Rebatel, Faye, Michel Sergent Chef Baude, LĂ©onardi Sergent ClĂ©ment, Carado, Robin Caporal Chef Bernard soi-disant Gabriel, dĂ©serteur du 6e son nom est Ă©voquĂ© Ă la radio dans Inter actualitĂ©s » Caporal De la Chapelle d'Apcher LĂ©gionnaire Claude Tenne, alias Marco ou Marc Tenard Delta, qui s'Ă©vadera de la prison de l'ile de RĂ© en 1967, lĂ©gionnaire Large Sympathisants et soutiens Le commandant Raymond Muelle, campagne de Corse et d'Elbe en 1943, campagne de France en 1944, campagne d'Allemagne et d'Autriche en 1945, ancien chef du 1er bataillon de choc, lieutenant au 2e BEP en Indochine, capitaine au 11e Choc en 1954 en AlgĂ©rie, commandant au SDECE en 1957. En octobre 1962, bien que nâayant pas rejoint ceux quâon appela les soldats perdus » il fut arrĂȘtĂ© et inculpĂ© de complot contre la sĂ»retĂ© de lâĂtat et de dĂ©tention illĂ©gale dâarmes. Il semble quâon lui ait reprochĂ© dâavoir conservĂ© des liens dâamitiĂ© avec certains soldats rebelles. Quant Ă la dĂ©tention dâarmes il Ă©tait dit-il collectionneur, mais il ajoute avec humour Bon, dâaccord, je nâaurais peut-ĂȘtre pas dĂ» garder les munitions » La guerre dâAlgĂ©rie 54-62, TrĂ©sor du Patrimoine, volume 11. En fĂ©vrier 1964, il est condamnĂ© avec sursis mais il est mis Ă la retraite d'office et doit quitter lâarmĂ©e. Le colonel Bernard Moinet dĂ©missionne de l'armĂ©e dĂšs qu'il apprend le massacre des Harkis. Il donna de nombreuses confĂ©rences et publia un livre L'X en croix en hommage au colonel Bastien-Thiry. Les juifs pieds-noirs et l'OAS Les attentats du FLN touchent Ă©galement les synagogues et les rabbins en janvier 1962, le FLN commet des attentats dans le quartier juif de Mostaganem ; une grenade est lancĂ©e sur un marchĂ© du quartier juif de Constantine en mai ; etc. Durant cette pĂ©riode, la communautĂ© juive s'oriente d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale vers une position de neutralitĂ©. Les organisations communautaires font preuve d'une extrĂȘme modĂ©ration et refusent de prendre politiquement position ; pourtant certains de leurs membres s'engagent au sein de l'OAS, de maniĂšre individuelle comme Jean Ghenassia qui deviendra le lieutenant de Joseph Ortiz selon Emmanuel Ratier, ou collectivement comme Ă Alger, Ă Oran et Ă Constantine oĂč ils seront particuliĂšrement actifs. RegroupĂ©s au sein des Commandos Colline », ces groupes sont liĂ©s aux rĂ©seaux France RĂ©surrection conduits par Elie Azoulai et Ben Attar. Ils assassineront certains Ă©lus musulmans, essaieront de mettre le feu Ă la prison oĂč sont dĂ©tenus des hommes du FLN, et abattront des officiers français, comme le lieutenant-colonel Pierre Rançon, chef du 2e Bureau d'Oran, chargĂ© de la lutte anti-OAS. Les musulmans et l'OAS L'OAS avait lancĂ© un appel aux français-musulmans pour combattre auprĂšs d'eux, contre le FLN. En 1962, on dĂ©nombre au moins deux musulmans parmi les jeunes dirigeants de l'OAS. En 1963, Bachaga Boualam explique ainsi l'engagement de nombreux musulmans au sein de l'OAS MĂȘme au moment oĂč tout Ă©tait perdu, il y avait dans le cĆur de certains Musulmans l'immense espoir que les chefs militaires prestigieux qui avaient Ă©tĂ© Ă la tĂȘte de l'ArmĂ©e française et qui avaient pris la tĂȘte de l'armĂ©e secrĂšte parviennent Ă la victoire. J'ai le devoir d'Ă©crire que si de nombreux Musulmans, beaucoup plus nombreux qu'on ne le dit, se sont embarquĂ©s sur cette galĂšre qu'ils soient du MNA ou de l'AlgĂ©rie française, c'est qu'ils voyaient dans l'OAS une planche de salut, leur derniĂšre avant de s'avouer vaincus, avant de dire dĂ©finitivement, nous avons Ă©tĂ© trahis ». Groupuscules se rĂ©clamant hĂ©ritiers de l'OAS en 2017 et 2018 L'OAS a cessĂ© ses activitĂ©s en 1965. Bien que le groupe ait disparu au cours des annĂ©es 1960, deux groupuscules se rĂ©clamant hĂ©ritiers de l'OAS sont apparus briĂšvement en 2017. L'un d'eux comportait une dizaine d'individus, l'autre Ă©tait constituĂ© d'un unique adolescent. Ils ne sont donc aucunement comparables Ă une renaissance de leur modĂšle. En octobre 2017, le premier groupuscule qui se faisait appeler OAS, constituĂ© de huit personnes dont trois mineurs, projetait des attentats sans prĂ©paration concrĂšte contre des hommes politiques pendant la campagne prĂ©sidentielle ». Le second groupuscule Ă©tait constituĂ© d'un unique mineur isolĂ© se faisant passer pour un commando nommĂ© CDPPF » ou OAS 26 septembre ». Il s'est rendu Ă la police le 29 janvier 2018 aprĂšs plusieurs agressions racistes au marteau et deux tentatives d'incendie contre l'universitĂ© de Bourgogne entre-autres.
barbie et la porte secrĂšte en entier